Par Gérard Alliot
L’agronome passe à l’examen de la vigne voisine. La structure du sol y est très différente. A 80 centimètres de profondeur, la terre est restée poreuse, on trouve de jeunes racines et même… des vers de terre, grands alliés de l’aération des sols. « C’est un sol qui permet à la vigne de supporter des périodes un peu excessives en température ou en sécheresse », conclut l’agronome.
Depuis cinq ans, cette vigne est cultivée sans pesticides. Elle a été enherbée (le vigneron a fait pousser de l’herbe entre les rangées) et n’a pas été labourée. Les vignerons semblent convaincus par les bénéfices de cette méthode pour le terrain. D’autant « que dans un laps de temps viticole, cinq ans, c’est rien du tout ».
Extrait de « Les agriculteurs vont-ils sauver la planète ?« , un document à voir dans « Pièces à conviction » le 25 mars 2020.
bonjour,
il n’y a pas que des vers de terre.
nous avons fait analyser notre sol, en permaculture depuis quatre ans, il recèle plus d’un milliard d’organismes vivants au mètre carré.
bien confraternellement.