Que penser de l’enherbement spontané ?
Il ne faut pas négliger l’enherbement spontané qui est souvent l’option la plus simple à mettre en œuvre : pas besoin de semis et les espèces sont, par définition, adaptées au climat et au sol. Leur facilité de destruction est aussi un avantage dans la gestion de la concurrence et facilite la mise en place de l’itinéraire technique.
Quels sont les impacts de l’enherbement ?
Sur le sol
Améliore le fonctionnement biologique des sols, notamment des lombrics qui font des galeries plus près de la surface et assurent l’aération.
Augmente la quantité de matière organique.
Lutte contre l’érosion.
Lutte contre le développement des mauvaises herbes, notamment par l’ajout de trèfle.
Limite le tassement des sols sous les roues des matériels.
Sur la vigne
Réduit un peu la vigueur de la vigne, elle monte moins en hauteur.
Améliore l’état sanitaire de la récolte.
Modifie l’alimentation minérale de la vigne, favorablement, effet inverse moins gênant.
Sur le raisin
Diminue l’acidité par meilleure dégradation de l’acide malique
Baisse de l’azote assimilable
Augmente la teneur en polyphénols (tanins anthocyanes) dans les pellicules des cépages rouges.
Diminue le Ph par moins de potassium
Environnement
Réduit le lessivage des nitrates
Réduit le risque d’érosion
Réduit le transfert des phytosanitaires
Favorise la bio diversité
Sélectionne un type de flore en enherbement spontané, ce qui est le meilleur, car l’herbe est en harmonie avec le terrain.
Trèfle
Le trèfle rampant a été intégré dans notre essai. Un des intérêts de cette famille réside dans sa capacité à fixer l’azote atmosphérique. Dans le cadre de l’essai pré[1]liminaire, la variété «Huia» retenue s’était distinguée par une bonne germination et un bon recouvrement dès la première année, ainsi qu’une vigueur relativement modeste
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